@article{Monteillet_2016, title={Coordination des Centres de Santé Intégrés Ruraux et Qualité des Soins à Nkoteng (Cameroun) entre 1994 et 2009}, volume={17}, url={http://www.hsd-fmsb.org/index.php/hsd/article/view/655}, DOI={10.5281/hsd.v17i2.655}, abstractNote={<p>RÉSUMÉ<br />INTRODUCTION. Le Cameroun comme d’autres pays malgré l’amélioration progressive de l’accès aux soins éprouve des difficultés à remplacer les services de prophylaxie par un réseau de cases de santé. La desserte des zones rurales suscite de nombreux débats sur la sécurité des patients. Il n’existe pas d’évaluation rétrospective des réorientations des soins primaires malgré les problèmes soulevés par l’automédication au plan national. Cet article examine les effets de la coordination des CSI sur la qualité des soins sur les pratiques de consommation sur une période de plus de 10 ans. <br />MÉTHODOLOGIE. Une étude longitudinale a été réalisée sur les recours dans deux localités, l’une distante – Zoa - et l’autre proche - Mebolo – d’une structure. L’enquête de 1994 a été réitérée, plus d’une décennie plus tard après l’amélioration des plateaux techniques et de l’offre (en 2008). L’enquête-recensement sur les recours a été réalisée sur la base de questionnaires identiques relevant les caractéristiques économiques des ménages, coûts, qualité perçue, types de soins (biomédicaux, automédication pharmaceutique ou à base de pharmacopées populaires ou traditionnelles). Les caractéristiques et perception des soins réalisés dans les trois dernières semaines précédentes ont été relevées. <br />RÉSULTATS. En 1994 faute de coordination des CSI (Centre de Santé Intégré) l’automédication à base de médicaments et de pharmacopées locales domine. L’absence de soins à Zoa stimule une consommation pharmaceutique plus couteuse. L’amélioration en 2008 de la desserte favorise une régression (de 76 %) de cette consommation mais paradoxalement pousse à l’absence de soins (en progression de 35 % à Zoa) faute de ressources monétaires et de connaissances des soins à base de plantes. Le rajeunissement de la population rurale favorise une transition des pharmacopées traditionnelle aux médicaments populaires. <br />CONCLUSION. Le rajeunissement général faute d’accessibilité économique fait émerger une population de malades sans « guérisseurs ». En contexte de dysfonctionnements la disparition d’ethno médicaments (cf. Olajide et al. 2000 pour le paludisme) et le défaut de mutualisation et de promotion ciblée de premiers soins affectent la santé.</p><p>ABSTRACT<br />INTRODUCTION. Cameroon, like many other countries have some difficulty to replace the old services of prophylaxis by a rural medical network. This article examines from the point of view of the patients effects of coordination of health network on care consumption over a period of more than 10 years. <br />METHODOLOGY. A longitudinal study was realized in two localities, the one distant - Zoa - and the other close - Mebolo - from a structure. The survey off 1994 was repeated, more than a decade later after the improvement of the offer (in 2008). The investigation-census, on the health consumption was realized on the basis of identical questionnaires raising the economic characteristics of the households, the costs, the received quality, and the types of care (biomedical, pharmaceutical automedication or popular or traditional pharmacopoeias). The characteristics and the perception of the care realized in the last three previous weeks were raised.<br />RESULTS. In 1994 fault of coordination of the CSI (Integrated Health Center) self-medication with drugs and local pharmacopeias dominate. Lack of care in Zoa stimulates a more expensive pharmaceutical consumption. The improvement in 2008 of the coordination of the care discourages pharmaceutical consumption (in regression of 76%) but favored the absence of care (in progression of 35% in Zoa). Without monetary resources and less familiars with rural care the young people remains stripped in front of diseases. The effect of the decreasing age of the population and urbanization favors transition from traditional to popular pharmacopeia.<br />CONCLUSION. The lack of recourse to care structures is more often justified by problems of access (physical and economic) or of quality than by a systematic culture of the self-therapy. In context of dysfunctions the disappearances of ethno-drugs with documented effects (cf. Olajide and Al 2000 for paludism) affect health. Forms of mutualization and the promotion of targeted first care would improve the rural health.</p>}, number={2}, journal={HEALTH SCIENCES AND DISEASE}, author={Monteillet, Nicolas}, year={2016}, month={May} }