Prevalence of Snake Bite Envenomation among Pregnant Women According to their Occupation in Northern Benin from 2010 to 2021

Abstract

ABSTRACT
Introduction. Snakebite envenomation is the set of clinical and biological manifestations due to the inoculation of venom by a snake in humans following a bite. The objective of this work was to study snakebite envenomation in pregnant women in northern Benin. Method. This was a descriptive cross-sectional study with retrospective data collection from January 1 , 2010 to December 31, 2021. We included all pregnant women treated for snakebite envenomation. Our study variables were type of snakebite envenomation, socio-demographic characteristics, occupational characteristics, variables related to clinical, diagnostic and management data. Results. A total of 106,398 files of pregnant women were analyzed, including 92 for snakebite, i.e. a prevalence of 0.09%. The average age of the victims was 25 years ± 5.72 years with extremes of 16 and 40 years. Among the 92 cases, 87 (94.6%) lived in rural areas, 47 (51.1%) were uneducated, and 36 (39.1%) were professional farmers, 22 (23.9%) were housewives, 5 (5.4%) were artisans and 1 (1.1%) was a civil servant. Concerning the site, 65 (70.7%) were bitten on the pelvic limbs and 11 (11.9%) on the thoracic limbs. Clinically, 72 (78.3%) had edema and 55 (59.8%) had coagulation disorders. Concerning treatment, 89 (96.7%) benefited from antivenom serum, 23 (25.0%) from lung maturation and 20 (21.7%) had blood transfusions. There was 1 (1.1%) maternal death and 14 (15.2%) neonatal deaths. Conclusion. Envenomation by snakebite in pregnant women is uncommon but is associated poor maternofetal prognosis. There is a need for sensitization in the community and during prenatal consultations.
RÉSUMÉ
Introduction. L’envenimation par morsure de serpent est l’ensemble des manifestations cliniques et biologiques dues à l’inoculation de venin par un serpent chez l’homme suite à une morsure. L’objectif de ce travail était d’étudier l’envenimation par morsure de serpent chez les gestantes au nord du Bénin. Méthode. Il s’agit d’une étude transversale descriptive avec recueil rétrospectif des données du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2021. Nous avons inclus les gestantes prises en charge pour envenimation par morsure de serpent. Le recrutement était exhaustif. Les variables d’étude étaient le type d’envenimation par morsure de serpent, les caractéristiques sociodémographiques, professionnelles, les variables liées aux données cliniques, diagnostiques et de la prise en charge. Résultats. Au total 106398 dossiers de femmes gestantes ont été recensés parmi lesquels 92 pour morsure de serpent soit une prévalence de 0,09 %. L’âge moyen des victimes était de 25 ans ± 5,72 ans avec des extrêmes de 16 et 40 ans. Parmi les 92 cas, 87 (94,6 %) vivaient en milieu rural, 47 (51,1 %) étaient non instruites, et 36 (39,1 %) étaient cultivatrices de profession, 22 (23,9 %) étaient ménagères, 5 (5,4 %) étaient artisanes et 1 (1,1 %) était fonctionnaire. Concernant le siège, 65 (70,7 %) avaient été mordues aux membres pelviens et 11 (11,9 %) aux membres thoraciques. Sur le plan clinique, 72 (78,3 %) présentaient des œdèmes, 55 (59,8 %) avaient des troubles de la coagulation. Sur le plan thérapeutique, 89 (96,7 %) avaient bénéficié de sérums antivenimeux, 23 (25,0 %) d’une maturation pulmonaire et 20 (21,7 %) de transfusions sanguines. Il y a eu 1 (1,1 %) décès maternel et 14 (15,2 %) décès néonatals. Conclusion. L’envenimation par morsure de serpent chez les gestantes est peu fréquente mais d’emblée grave du fait du mauvais pronostic maternel et fœtal. D’où la nécessité des sensibilisations dans la communauté et lors des consultations prénatales.