@article{Konate_Bane_Traoré_Guindo_Koné_Katilé_Berthé_Traoré_Bougoudogo_Dao_2019, title={Gestion de l’Épidémie de Fièvre Jaune Survenue dans les Districts Sanitaires de Koutiala et de Kolondieba en 2015 au Mali}, volume={20}, url={https://www.hsd-fmsb.org/index.php/hsd/article/view/1378}, DOI={10.5281/hsd.v20i3.1378}, abstractNote={<p><br />RÉSUMÉ<br />Objectif. Évaluer la gestion de l’épidémie de fièvre jaune survenue dans les districts sanitaires de Koutiala et de Kolondieba en 2015. Patients et méthodes. Étude transversale rétrospective incluant les prélèvements sanguins effectués chez les personnes suspectes de fièvre jaune ayant présenté une forte fièvre aiguë (> 38°C) et un ictère dans les deux semaines suivant le début des premiers symptômes. Le diagnostic biologique a consisté à rechercher l’IgM anti amaril par la technique du CDC/Atlanta utilisant comme substrat antigénique 17D recommandé par l’OMS dans le cadre de la surveillance de la fièvre jaune dans les pays membres de l’OMS de la zone Afro. Résultats. 47 prélèvements de sang ont été analysés au Laboratoire National de Référence (LNR), en provenance de deux districts du Mali (36 cas à Koutiala et 11 cas à Kolondieba). Il y avait 66 % de sujets de sexe masculin et 34% de sexe féminin. 26 sur 47 des cas notifiés (55%) avaient moins de six ans. En ce qui concerne le statut vaccinal il y avait 14,9% des sujets vaccinés, 19,1% de non vaccinés et 66% de statut indéterminé. 17% des échantillons n’ont pas été prélevés dans le délai, tandis que 85,1% n’ont pas respecté le délai d’acheminement (72 heures) et 17% n’ont pas respecté le délai de remise des résultats à la surveillance. Tous les échantillons étaient adéquats. S’agissant des résultats des tests biologiques, nous avons trouvé six cas positifs dont quatre à Kolondieba et deux à Koutiala. S’agissant des signes cliniques, l’hyperthermie était la plus fréquente à la phase de début (68 %) ; à la phase « rouge », l’agitation a été prédominante (80%). L’ictère a été observé dans 68% des cas. Au cours de l’épidémie, dix décès ont été relevés. Conclusion. La gestion de l’épidémie de fièvre jaune présente un défi majeur à plusieurs niveaux, tant du point de vue des questions de laboratoire, du point de vue d’entomologie, que du point de vue de la prise en charge. Ces défis doivent être adressés au maximum pour réduire la morbidité et la mortalité liées à la maladie rougeoleuse au Mali.</p><p>ABSTRACT<br />Aim. To describe the management of the yellow fever epidemic of 2015 in the health districts of Koutiala and Kolondieba in the Sikasso region of Mali. Patients and Methods. Cross sectional descriptive retrospective study based, including all suspected cases of yellow fever, based on fever plus jaundice within two weeks of appearance of fever. Laboratory diagnosis assessed anti-YFV IgM using the CDC/Atlanta technique, using 17 D antigen, as recommended by WHO/AFRO. Results. 47 blood samples analyzed at the National Reference Laboratory, (36 cases from Koutiala and 11 cases from Kolondieba). 66% of the samples were taken from male subjects and 34% from female subjects. 26 out of 47 reported cases were aged 6 years or less. Based on declaration by the concerned people, 14.9% of the subjects were vaccinated, 19.1% were not vaccinated and 66% had an unknown status. The percentage of samples that failed to meet the collection deadline was 17% while 85.1% did not meet the 72 hour delay between the date of collection and the receipt of samples in the laboratory and 17% did not respect the deadline for reporting results. All samples were adequate. We found six positive samples to anti-YFV IgM including four from Kolondieba and two from Koutiala. Concerning clinical presentation, hyperthermia was the most common sign at the onset (68%), while at the “red phase”, agitation” was very common (80%). Icterus was present in 68 % of cases. Ten deaths were recorded. Conclusion. The management of the yellow fever epidemic has several challenges: laboratory issues, entomology concerns, and management of clinical cases. All these challenges must be addressed to reduce the morbidity and mortality of this disease in Mali.</p>}, number={3}, journal={HEALTH SCIENCES AND DISEASE}, author={Konate, Issa and Bane, Sidy and Traoré, Mabintou and Guindo, Ibrehima and Koné, Oumou and Katilé, Drissa and Berthé, Ba and Traoré, Sekou and Bougoudogo, Flabou and Dao, Sounkalo}, year={2019}, month={Apr.} }