TY - JOUR AU - Campos Nogueira , Renata AU - Nigro, Matteo AU - Veuthey, Justin AU - Tigalbaye, Christophe AU - Bazirutwabo, Bonaventure AU - Fam Thior, Mami Daba AU - Voillat, Jérôme PY - 2021/11/01 Y2 - 2024/03/29 TI - Can Locally Produced Chlorine Improve Water Sanitation & Hygiene (WASH) Indicators in Health Care Facilities (HCF) in Rural Chad? JF - HEALTH SCIENCES AND DISEASE JA - Health Sci. Dis. VL - 22 IS - 11 SE - Public Health DO - 10.5281/hsd.v22i11.3016 UR - https://www.hsd-fmsb.org/index.php/hsd/article/view/3016 SP - AB - <p>ABSTRACT<br />Background. Chad faces an extreme lack of basic infrastructure. In 2019 its Human Development Index was 0.398, positioning it at 187 out of 189 countries. Chad’s health care facilities (HCF) often don’t have water treatment or surface disinfection. Methods. The private company Watalux SA, sponsored by UNICEF Chad and supported by staff members from Antenna Foundation, measured the Water Sanitation and Hygiene (WASH) indicators in 68 HCFs across three districts of rural Chad and installed electro-chlorinator devices enabling local production of sodium hypochlorite. Watalux subsequently evaluated this program aimed to reduce hospital-acquired infections and water-related illness. Results. Among the HCFs included in the diagnosis phase, 73% had latrines, 67% had water tanks, and almost all of them used chlorine for surface disinfection on a regular basis, but only half the HCFs used chlorine for water treatment. The main barriers that prevented people from using chlorine were: running out of the product; this was followed by lack of staff training, and finally the chlorine’s smell. After the installation, 61% of HCFs produced sodium hypochlorite every day and 97% of operators knew how to produce sodium hypochlorite. After the project’s implementation, all HCFs produced sufficient quantities of chlorine. Conclusion. The installation of electro-chlorinator devices improved WASH indicators. The project also clearly increased surface disinfection. However, the use of chlorine in drinking water treatment might face other challenges beyond product availability (e.g. acceptance of smell by the local population and staff training).</p><p>RÉSUMÉ<br />Contexte. Le Tchad fait face à un manque extrême d'infrastructures de base. En 2019, son indice de développement humain était de 0,398, le positionnant à 187 sur 189 pays. Les établissements de santé (HCF) du Tchad ne disposent souvent pas de traitement d'eau ou de désinfection de surface. Méthodes. La société privée Watalux SA, dans le cadre d'un projet financé par l'UNICEF Tchad et soutenue par des membres du personnel de la Fondation Antenna, a mesuré les indicateurs d'Eau, d'Assainissement et d'Hygiène (WASH) dans 68 établissements sanitaires de trois districts ruraux du Tchad et a installé des appareils d'électrochloration permettant la production locale de l'hypochlorite de sodium. Watalux a ensuite évalué ce programme visant à réduire les infections nosocomiales et les maladies liées à l'eau. Résultats. Parmi les établissements sanitaires inclus dans la phase de diagnostic, 73 % disposaient de latrines, 67 % avaient des réservoirs d'eau et presque tous utilisaient régulièrement du chlore pour la désinfection des surfaces, mais seulement la moitié des établissements sanitaires utilisaient du chlore pour le traitement de l'eau. Les principaux obstacles qui empêchaient les gens d'utiliser du chlore étaient : le manque de produit ; cela a été suivi par le manque de formation du personnel, et enfin l'odeur du chlore. Après l'installation, 61 % des HCF produisaient quotidiennement de l'hypochlorite de sodium et 97 % des exploitants savaient produire de l'hypochlorite de sodium. Après la mise en œuvre du projet, toutes les installations sanitaires ont produit des quantités suffisantes de chlore. Conclusion. L'installation d'appareils d'électro-chloration a amélioré les indicateurs WASH. Le projet a également nettement amélioré la désinfection des surfaces. Cependant, l'utilisation du chlore dans le traitement de l'eau potable pourrait faire face à d'autres défis au-delà de la disponibilité du produit (par exemple, l'acceptation de l'odeur par la population locale et la formation du personnel).</p> ER -